MDG actualités
Histoires d'espoir des écoles de Mbaye Aw
TweeterCes écoles empêchent des centaines de garçons de devenir des talibés mendiants et sauvent des filles des mariages précoses.
Depuis de nombreuses années, les écoles de Mbaye Aw ont été soutenues par Maison
de la Gare et ses généreux donateurs. Elles jouent un rôle crucial dans la vie de
centaines d’enfants vulnérables.
Le cordonnier Cheikh Diallo, lui-même ancien talibé, rêvait de bâtir des écoles dans
son village natal et dans les communautés voisines, afin d'éviter que les garçons ne
soient envoyés dans les daaras des grandes villes et que les filles ne soient forcées
de se marier dès l'âge de 12 ans. Cheikh et les villageois ont fondé « L'Association
pour la rétention des enfants en village et la diminution du mariage précoce », un nom
qui reflète parfaitement leur mission humanitaire.
Il y a maintenant cinq écoles avec 572 élèves, dont 222 filles et 350 garçons. Parmi
ces garçons, 194 étaient autrefois des talibés mais, grâce à ces écoles, ils ont retrouvé
le chemin de l’éducation et de l’espoir.
Nous avons fair rapport sur l'origine et le développement de ces écoles à plusieurs reprises …
voici un article récent. Cette
année, 91 élèves étaient prêts à se rendre dans la ville la plus proche, Dahra Djolof,
pour passer les examens gouvernementaux. Plusieurs enfants et parents ont partagé
dans leurs propres mots comment leur vie a changée :
__________
« Je m'appelle Mohamed. Je me souviens de l'époque où j'étais un talibé. En 2016, à
l'âge de 10 ans, je mendiais dans la rue avec d'autres enfants. Puis, grâce à Dieu, ils
m'ont trouvé dans la rue pour que je puisse aller à l'école en français. J'y suis
resté jusqu'à aujourd'hui. Je crois que je peux être quelqu'un et aider les autres
enfants. Je suis l'un des
premiers talibés à quitter la rue pour aller à l'école grâce
au projet de Mbaye Aw. Merci à tous ceux qui ont aidé les enfants. »
« Je m'appelle Coumba. Je suis très heureuse d'avoir pu étudier avec tous ces enfants.
J'ai travaillé dur pour obtenir de bons résultats afin de ne pas devoir me marier trop
tôt. Je veux continuer à étudier. »
« Je m'appelle Deynabou. Je suis la mère de deux garçons morts en
tant que talibés.
Je ne sais pas quoi dire. Ce matin, je suis très heureuse car j'ai rêvé que j'étais
avec eux. C'est pendant ces examens que j'ai l'impression d'être avec eux car je
prépare la nourriture pour les enfants. »
« Je m'appelle Mariam et j'ai 12 ans. Je suis très heureuse et
très fière de moi.
Je fais la fête parce que l'année prochaine, je vais continuer à étudier. Je ne ferai
pas partie de celles
qui doivent se marier très jeunes. Merci à tous. »
« Je m'appelle Samba et j'ai 12 ans. J'ai commencé comme talibé à l'âge de 6 ans.
Depuis mon retour au village, j'ai pu étudier. L'enseignement dispensé à l'école me
rend très heureux. Je veux vraiment obtenir de bons résultats. Merci à tous ceux qui
nous ont permis d'étudier comme il se doit.
__________
Comme ils le disent si bien, merci de tout cœur ! C'est grâce à chacun d'entre vous,
nos amis et sympathisants à travers le monde, que Maison de la Gare peut poursuivre
son travail en faveur des talibés et d'autres enfants vulnérables.