Une subvention en 2013 du Fonds des Nations Unies pour la lutte contre les formes contemporaines d'esclavage nous a mis sur notre voie. Nous avons besoin de votre aide pour continuer ce travail.

Chaque mois, nous accueillons plus de 900 enfants mendiants et leur offrons nourriture, médicaments et éducation. Nous sommes une organisation de base, efficace et transformatrice. Et nous avons besoin de votre appui.

Les talibés mendiants sont de jeunes garçons confiés à un « marabout » pour apprendre le Coran. Parfois dès l’âge de quatre ans, ils viennent généralement de familles très pauvres du Sénégal ou des pays voisins. Bien qu'ils soient censés recevoir une éducation de base et apprendre le Coran, on les retrouve le plus souvent dans les rues, mendiant pendant 6 à 10 heures par jour pour leur nourriture et un quota d'argent. Ils vivent dans des « daaras » primitifs sans accès à l'eau potable ni à l'hygiène de base et ne disposant que d'un abri rudimentaire.

Exclus du système éducatif gouvernemental, ces enfants doivent s’élever eux-mêmes, loin de leurs familles qu’ils voient rarement, ou même jamais. Ils sont facilement victimes de personnes peu scrupuleuses et sont exposés à de graves problèmes de santé. Nous avons effectué un recensement dans la ville de Saint-Louis en 2016, identifiant 14 779 talibés mendiants vivant dans 197 daaras.

Maison de la Gare améliore de façon dramatique la vie de ces enfants. Son centre à Saint-Louis est devenu une oasis de paix et une lueur d’espoir pour ces garçons. Nos programmes d'alphabétisation, d’arts et de sports, de soutien alimentaire et hygiénique et de soins médicaux changent leur vie pour le mieux. Notre dortoir d'urgence est un foyer de transition pour plus de 300 garçons vivant dans la rue que nous retrouvons chaque année, la plupart d'entre eux étant victimes d'abus brutaux dans leurs daaras. Et nos programmes d'apprentissage agricole, d’aviculture et de couture offrent aux garçons plus âgés des compétences dont ils ont besoin pour devenir des membres autonomes de la société. Ce n'est pas facile. Parfois, nous luttons, mais nous sommes engagés parce que nous voyons les résultats. Chaque semaine, chaque mois.

Depuis dix ans nous avons pu augmenter régulièrement le nombre de garçons que nous soutenons. Des subventions de démarrage du Fonds des Nations Unies pour l'esclavage, du Fonds mondial pour les enfants et d'autres nous ont permis d'établir et de développer nos programmes. Nous devons maintenant trouver de nouveaux partenaires pour soutenir ces programmes. C’est là que vous pouvez contribuer, car chaque dollar fait une grande différence.

Maintenant, en décembre 2018, notre soutien de ce fonds des Nations Unies a pris fin. Joignez-vous à nous. Votre aide est essentielle à la poursuite de ce travail vital.