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Une journée dans la vie de Maison de la Gare



















Un reportage photo par Jack Wang


Dans un article précédent, Jack a raconté son expérience imprévue chez Maison de la Gare à la suite d’une rencontre fortuite avec Thaddaeus Lister, un ancien volontaire, dans l’avion qui les emmenait en Afrique. Dans son article, Jack célébrait « la découverte des talibés », avec un album de photos très émouvantes. Les photos présentées ici donnent un aperçu de la vie de Maison de la Gare au cours d’une journée typique.

« Maison de la Gare est l'endroit qui a défini en grande partie mon expérience sénégalaise. J'ai travaillé en étroite collaboration avec le fondateur Issa Kouyaté pour préparer un reportage photo de ses activités quotidiennes afin de promouvoir son travail et celui du centre de Maison de la Gare. Maison de la Gare, fondée à Saint-Louis en 2007, est une organisation non gouvernementale et sans but lucratif dont la mission est d’aider les talibés. Le mot talibé désigne des élèves, toujours des garçons, qui étudient le Coran et qui doivent mendier pour vivre.

Maison de la Gare produit ses propres légumes dans le jardin de son centre, dans le but d’aider quelques-uns des talibés à devenir autonomes. Le centre accueille des enfants talibés à partir de 10 h du matin chaque jour, et les enfants viennent jouer dans la cour, recevoir un traitement médical, prendre une douche et suivre des cours du soir. Les volontaires vérifient régulièrement les vêtements des enfants; il n'est pas surprenant que des puces s’y retrouvent souvent, parfois avec des centaines d'œufs. Les vêtements infestés sont traités avec de l'eau de Javel pour tuer les œufs et de l'eau savonneuse pour tuer les puces.

J’ai rencontré un jeune garçon qui est venu au centre avec une lèvre fendue après avoir été battu par son marabout... une situation qui n’est pas rare. Un volontaire lui a immédiatement administré un traitement médical.

Un jour, j’ai suivi une équipe de volontaires pendant qu’ils installaient des moustiquaires fournis par l'UNICEF dans les daaras où vivent les garçons. J'ai également assisté à une réunion où Issa a rencontré des représentants du gouvernement local et d’autres organisations pour planifier conjointement des actions visant à aider les talibés.

Issa reçoit régulièrement des appels téléphoniques des autorités locales ou de la police pour lui demander de venir chercher des enfants talibés en fugue. Dans un cas dont j'ai été témoin, Issa a contacté un parent de l'un de ces garçons pour lui demander de venir le chercher. Souvent, les enfants restent dans l'appartement d’Issa jusqu'à ce qu'il puisse trouver une solution adéquate pour eux. Dans l'image ici, le père de l'enfant est venu de Dakar le lendemain après-midi pour le ramener chez lui. Souvent, cependant, il est plus long et difficile de trouver une solution de placement appropriée pour les enfants talibés.

Le jeudi est la journée préférée des enfants, car c’est la journée sportive pendant laquelle le centre organise des matchs de football.

Le centre propose des cours tous les soirs pour instruire les enfants talibés. Les volontaires préparent un repas simple pour eux. Beaucoup d'enfants talibés n’ont pratiquement pas mangé de la journée. Ainsi, ils sont particulièrement heureux de recevoir au centre des collations propres à base de pain frais et de ne pas avoir à mendier cette nourriture dans les rues.

Il s’agit d’un lieu humble avec un grand cœur. Maison de la Gare m'a profondément inspiré. »


Veuillez cliquer ici pour l'article de Jack « La découverte des talibés »




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